Atelier topologie – nœuds

                                                                                                                                                                                                                                    Etude des objets lacaniens étendus

Un groupe régulier s’est constitué pour travailler les questions de topologie et de nœuds borroméens.
L’atelier est ouvert à tout le monde même de façon ponctuelle.  
Le travail pourra s’étendre à tout outil mathématique ou logique. 

Il ne s’agit pas de cours magistral : les participants se mettront d’accord sur un certain nombre minimal de textes à lire pour chaque séance, chacun arrivant avec ses élaborations et ses questions.
Une place sera donnée au découpage, forgeage, à la représentation des objets et formes topologiques en elles-mêmes (réalisations graphiques et/ou matérielles). 

De 21h à 22:45 les lundis :

22 octobre 2018
26 novembre 2018
21 janvier 2019
16 février 2019 – samedi
18 mars 2019
15 avril 2019
27 mai 2019

à l’Institut Protestant de Théologie, 83 bd Arago, 75014 Paris

 


 

Programme de la séance du 22 octobre 2018

Nous commençons dans les surfaces avec l’examen de la bande de Moebius. 
Chaque participant est invité à amener ciseaux, bandes de papier et scotch ou colle. 

Premiers repères bibliographiques sur la bande de Moebius telle qu’élaborée dans l’œuvre de Lacan :

-L’instance de la lettre dans l’inconscient (Ecrits).
-L’étourdit (Autres écrits).
-Séance du 15.12.65 dans L’objet de la psychanalyse.
-Séance du 15.11.77 dans Le moment de conclure.

Mais aussi dans le reste du séminaire (paginations Staferla) : 

-L’Identification, notamment à partir du 16 mai 62.
-L’Angoisse, 9 janvier 63 (pp. 54 55) ainsi que pp. 76 et 131.
-Les 4 concepts, 29 avril 64 (p. 85) ainsi que p. 128.
-Très nombreuses occurrences dans les Problèmes cruciaux et L’objet de la psychanalyse.
-La logique du fantasme pp. 7, 84, 98-100, 133, 150.
-L’acte, pp. 94, 145.
-D’un Autre à l’autre, pp. 12, 139.
-Encore, pp. 26, 105.
-L’insu que sait…, pp. 1-20.
-Le moment de conclure : notamment à partir du 11 avril 78.

Ainsi que dans D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose, pp. 553-554, note 1.

 


 

Programme de la séance du 26 novembre 2018

Chaque participant est invité à revoir les premiers textes à partir desquels la bande de Moebius commence à s’élaborer dans l’œuvre de Lacan : 
–Séminaire L’Identification : à partir des séances des 16 et 23 mai 62
–Ecrits, 1958 : D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose

Ainsi que tout autre texte ultérieur s’y référant (voir également bibliographie de la séance d’octobre).
Ont été entre autres évoqués : 
–Ecrits : L’instance de la lettre dans l’inconscient, Subversion du sujet et dialectique du désir, Position de l’inconscient
–Proposition de 67 (la bande de Moebius comme le savoir noué désir)

 


 

Programme de la séance du 21 janvier 2019

Reprise de la pratique et de l’étude des surfaces topologiques, bande de Moebius, tore, cross cap et ce à partir de l’écriture du fantasme S barré poinçon (a), en insistant sur la torsion, le trou, le moment de retournement.

Lecture : séminaire de Lacan L’Identification, séances du 28 mars, 11 avril, 16 et 23 mai 1962 séminaire.

 


 

Programme de la séance du samedi 16 février 2019

Le 21 janvier dernier nous avons continué l’étude des surfaces topologiques, bande de Moebius, tore, en insistant sur la torsion, la coupure et le retournement dans leurs incidences cliniques :
– la torsion comme liée au désir du sujet dans l’opération de séparation (aliénation / séparation) en s’appuyant sur le séminaire « Les quatre concepts fondamentaux », Le Seuil, 22 avril 1964, p.142, qui pourrait nous indiquer ce qui se joue dans une analyse. Et dans les « Problèmes cruciaux » en 1965, la torsion comme structure du désir, représentée par la figure topologique du 8 intérieur ;
– la coupure, celle médiane sur la bande Moebius pour obtenir le 8 intérieur, celle transversale qui produit le tore, qui pourrait nous indiquer la temporalité dans une analyse ;
– le retournement du tore comme indicatif de la clinique de la fin de l’analyse, voire de la passe.

Nous proposons de poursuivre, entre autre, sur le séminaire XI « Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse » :  « le 8 intérieur figure le désir comme lieu de jonction du champ de la demande avec la réalité sexuelle (qui est la réalité de l’inconscient) : cette jonction, c’est le désir de l’analyste » (Seuil, p. 143).

Référence complémentaire mentionnée : Guy Le Gaufey : « Une archéologie de la toute puissance – D’où vient le A barré », ed. EPEL, 2014.

 


 

Séance du 18 mars

Le 16 février dernier nous avons repris la lecture du séminaire « Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse », précisément « En toi plus que toi », p. 237.