Fantasme, pulsion, sublimation dans le désir de l’analyste

Séminaire proposé par Edit Mac Clay et Erik Porge

Nous poursuivrons le travail entrepris sur la sublimation. Après avoir présenté les définitions de Freud et de Lacan, nous avons tenté de lever certaines confusions et contradictions dans la transmission de ce concept. Par exemple, si la sublimation désigne un destin de la pulsion sexuelle sans refoulement, comment concevoir qu’il soit dans ce cas inhibé quant au but (de la pulsion) c’est-à-dire la satisfaction ? Dans l’après-coup de la lecture de Lacan, notamment avec son appui sur l’écriture de la division harmonique (la non commune mesure entre l’objet a et l’unité), nous pouvons répondre que la pulsion est inhibée quant au but en tant que lié à la synthèse des pulsions partielles en pulsion génitale et que la satisfaction en jeu est celle de la répétition de la mêmeté de la différence.
Nous aborderons cette année plusieurs questions qui restent en suspens.
1) La différence entre la constante de la pulsion – élément majeur de sa définition – et le principe de constance du principe de plaisir. Cela touche à la validité de la distinction entre la pulsion de vie et la pulsion de mort.
2) La spécificité de la sublimation dans le cas de l’exercice de la psychanalyse et du désir du psychanalyste, ce qui convoque son savoir-faire.
3) La fonction de la pulsion invocante et du « se faire écho » : cette pulsion a un statut spécial du fait d’être au plus près de l’inconscient et l’écho en fait partie intégrante, avec le silence, dans la pratique de l’interprétation analytique. 

  • Mardi 6 novembre 2018

  • Mardi 4 décembre 2018

  • Mardi 5 février 2019

  • Mardi 2 avril 2019

  • Mardi 4 juin 2019

à 21h à l’Institut Protestant de Théologie, 83 bd Arago, 75014 Paris

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