« Et nous avons perdu la langue, à l’étranger »* : dé(faire) la langue
Argument :
Rencontre autour des Lettres à Xénos de Catherine Peillon, livre de poésie qui propose une traduction du français au français (un jeu qui déjoue…).
Comment cette expérience poétique nous invite-t-elle à saisir notre propre langue dans l’altérité ? Comment le sujet peut-il outrer sa langue individuelle ? Le geste poétique rend la langue vivante au point d’en subvertir les contraintes et d’en proposer une incarnation libérée et peut faire écho à la langue de l’enfance, langue perdue qui s’invite dans les interstices de la langue formalisée.
Catherine Peillon : auteur et photographe
Rodolphe Perez : critique, universitaire & danseur.
Déroulé :