Séminaire proposé par Edit Mac Clay et Erik Porge
Nous avons précédemment soutenu que la sublimation constitue, pour un parlêtre, le nom de l’articulation en acte du fantasme et de la pulsion, plus précisément de leur devenir. La sublimation est à la fois le procès et le résultat, un résultat qui est le procès même. Celui-ci s’inscrit comme satisfaction de la répétition dans un impossible du rapport sexuel. D’où l’énoncé que le désir de l’analyste, à la fin d’une analyse, vient comme désir d’une différence absolue.
A partir de là, si on n’envisage a priori pas de fin à la sublimation, comment y repérer la hâte et les coupures qui déterminent le sujet ? Quelles sont les spécificités de la sublimation chez le psychanalyste ? Par ailleurs, si la séparation du symptôme et du sujet supposé savoir concerne bien la fin de l’analyse (D’un Autre à l’autre), y a-t-il eu un reste de symptôme dans le passage à l’analyste qui fasse sinthome, et quelle est son articulation avec la sublimation ? Posons que le sinthome est chez l’analyste l’écho de la sublimation dans le corps (ce qui lui permettrait d’occuper la place de moitié de symptôme pour l’analysant).
à 21h à l’Institut Protestant de Théologie, 83 bd Arago, 75014 Paris