Animé par Simone Wiener (simone.wiener@free.fr) et Sylvain Maubrun (s.maubrun@gmail.com)
Les participants sont invités à consulter la bibliographie que l’intervenant propose et à venir avec leurs réflexions et questionnements.
En début de séance un intervenant (ou groupe d’intervenants, ou groupe de travail) prendra la parole, une large place étant laissée à la discussion.
A la fin de chaque séance, un moment de réflexion sera proposé pour dégager le thème et l’intervention de la séance suivante. Des personnes extérieures pourront également se proposer ou être appelées, entre chaque séance, à intervenir.
13 octobre 2018 : présentation du séminaire
Texte de l’intervention de Colette Olczyk
17 novembre 2018 : Intervention d’Annie Staricky :
Questions sur l’enjeu, pour une école, de « brancher » le discours analytique et les formules quantiques de la sexuation (Lacan, 9 avril 1974).
Bibliographie :
– Proposition du 9 octobre 1967 (« l’analyste ne s’autorise que de lui-même »)
– 1967 – L’acte analytique, 22 novembre (« L’acte analytique s’articule à un niveau qui répond à cette déficience qu’éprouve la vérité dans son approche du champ sexuel… »)
– 1969-1970 – L’envers de la psychanalyse (les quatre discours – le discours analytique)
– 1971-1972 – …Ou pire : les quanteurs de la sexuation (12 janvier, 8 mars, 19 avril 72)
– 1971 – Le savoir du psychanalyste : les quanteurs de la sexuation (3 mars et 1er juin 72)
– 1974 – Les non dupes errent, leçon du 9 avril : « l’analyste ne s’autorise que de lui-même et de quelques autres »… Tout comme « l’être sexué ne s’autorise que de lui-même et de quelques autres… » : « brancher les formules de la sexuation et le discours analytique… » : un enjeu pour une école.
Texte de l’intervention d’Annie Staricky
15 décembre 2018 : reprise collective (courtes interventions individuelles possibles d’ici là : contacter les secrétaires) à partir notamment de la séance du 11 juin 74 des Non-dupes errent, et notamment sur les thèmes suivants :
– l’identification sexuée : éclairer ce que dit Lacan : « il n’y a d’identification sexuée que du côté femme, puisqu’il faut qu’elle en passe par la jouissance phallique, qui est justement ce qui lui manque »,
– le pas-tout dont relève la position de l’analyste,
– l’articulation du désir de l’analyste à la position sexuée du sujet, c’est-à-dire à la réalisation de la castration,
– poursuite de la réflexion sur l’écriture, dont parle Lacan « qui résulterait du branchement du discours analytique et des quanteurs de la sexuation » et « qui ferait que dans l’école s’articulerait cette fonction dont le choix de l’analyste, le choix de l’être, ne peut que dépendre » (séance du 9 avril 74), écriture, dont Lacan fait un enjeu d’école.
Annie Staricky a poursuivi son intervention et proposé ces questions qui ont été discutées collectivement :
Question sur le pas-tout d’une femme en rapport avec la femme qui n’existe pas et sur l’identification phallique par laquelle une femme doit en passer puisqu’elle tire du Réel son rapport à la castration. Distinction a été pointée entre l’identification sexuée dans les formules de la sexuation et le bas du tableau qui indique le rapport à la libido d’objet.
Une question qui pourrait continuer à être interrogée est celle de ce branchement du discours analytique et des quanteurs de la sexuation ainsi que Lacan le propose dans le séminaire Les non-dupes errent. Ce branchement serait-il ce qui noue l’intention de la psychanalyse à son extension dans un collectif d’analyste ? Quelle écriture pourrait-il en découler ? Cette question à maintenir d’un horizon d’écriture peut avoir un intérêt à l’égard de l’écueil du groupe de produire des identifications.
Annie Staricky s’est interrogée sur le pas-tout que Lacan reprend pour l’analyste. Le pas-tout de l’analyste ne serait-il pas en lien au signifiant du manque dans l’Autre qui en cause la barre, S(A) ?
Il correspondrait au point de la structure qui inscrit le renoncement à la jouissance interdite comme condition d’accès au désir.
Erik Porge proposait un rapprochement par analogie avec la logique du stade du miroir.
19 janvier 2019 : ***SÉANCE ANNULÉE***
18 mai 2019: LE TRANSFERT D’AVANT, ET L’ANALYSTE D’APRÈS
Frédéric Pellion, membre de l’Ecole de psychanalyse des Forums du champ lacanien-France, est intervenu à partir des leçons du 13 et 20 mars 1968 du séminaire de J.Lacan, L’Acte psychanalytique.
Que son analyse soit une condition de l’analyste à venir est, pour nous, de l’ordre de l’évidence. Mais cette condition est-elle suffisante, ou seulement nécessaire ? Beaucoup dépend de la manière dont on pense le transfert — comme fait clinique et comme possibilité. Quelques remarques de Lacan nous aideront à ordonner cette question.
22 juin 2019:
Nous poursuivons notre séminaire sur l’acte avec l’intervention de Catherine Gumuschian qui, pour introduire le débat, nous présentera quelques réflexions à partir de sa lecture de la séance du 17 janvier 1966 ainsi que « Les parleuses » de Marguerite Duras et Xavière Gauthier.
13 octotbre 2019:
Intervention de Paul Alerini, « Le quadrangle dans l’acte analytique »
Paul Alérini, Vers une écriture logique du passage au psychanalyste
23 novembre 2019:
Intervention de Sylvain Maubrun
Comment l’acte psychanalytique pourrait-il être repérable ? S’il ressort de cette question pour Lacan que la passe pourrait être le dispositif prompt à en témoigner, qu’en serait-il des analyses qui ne porteraient pas l’analysant jusqu’au « choix de l’analyste », jusqu’au « choix de l’être » ? Réfuterions-nous alors qu’il y ait eu acte psychanalytique ou pourrions-nous considérer une production pour le sujet, un effet de sujet, homogène à la logique de cet acte ? L’hypothèse poursuivie sera que c’est d’une écriture que procède l’acte dans une analyse, autant que la nature de cet acte ne pourra se saisir que dans l’écriture qu’elle produit.
14 décembre 2019: SEANCE ANNULEE
25 janvier 2020:
Intervention de Jean Allouch : « Nouvelles remarques sur Nouvelles remarques sur le Passage à l’acte«
Il règne un peu partout une hantise du passage à l’acte qui, notamment, fait oublier que si la folie est une « maladie de la liberté » (Henri Ey), c’est en s’adressant au fou non pas comme à un aliéné, mais comme à un être libre, que l’on pourra l’aider à s’apercevoir qu’il exerce sa liberté au sein même de sa folie.
Cette hantise est aujourd’hui d’autant plus marquée que l’on ne sait plus trop ce qu’est un passage à l’acte dans un moment où la psychiatrie s’exerce sans paradigme reçu par tous (Lanteri-Laura) et où la psychanalyse, quand elle ne l’écarte pas, en propose une version datée qui y voit un défaut de symbolisation.
Échappe alors l’acte comme tel, qui fut vu par Lacan comme étant lié à un « sans pensée », de même que par le champion de freestyle ici en couverture dont la devise était « Réfléchir c’est capituler ». L’analyste fut, lui aussi, invité par Lacan à ne point penser.
23 mai 2020:
Intervention de Daniel Bartoli à propos de son livre » Les passagers du réel, pour un traitement possible de la psychanalyse », édition des crépuscules, 2019.
Argument: Qu’en est-il de la notion d’acte pour la pratique psychanalytique? Terme importé du discours médical où il y a de l’acte psychiatrique sur le mode du passage à l’acte; ou traduit de l’allemand agiren, de l’anglais acting out..de quoi est-il le nom en psychanalyse?
Le récit en est-il la solution? L’acte psychanalytique est-il un énoncé oxymorique?
27 juin 2020
Interventions d’Emmanuel Koerner et de Gilles Garcia. » D’Antigone au jeune Ahmed ».